Les 26 témoignages présentés ici décrivent l’impact de l’expropriation sur dix régions choisies du territoire qui allait former le Parc national Kouchibouguac.
La propriété de la famille Woods était située où se trouve aujourd’hui l’entrée du parc. Une grande affiche souhaitant la bienvenue aux visiteurs est nichée parmi les pommiers de l’ancienne ferme.
Ces propriétés étaient à l’extrémité ouest de la collectivité de Kouchibouguac, principalement anglophone, qui s’étendait le long des deux rives de la rivière Kouchibouguac.
Les collectivités de St-Olivier et Cap St-Louis étaient situées le long de la rivière Kouchibouguacis, l’une des deux rivières où pêchaient les résidents.
Située à l’extrémité est du parc, la plage Callendars donne accès à la baie de Kouchibouguac. Durant l’été, les familles se rendaient dans les dunes derrière la rive pour ramasser des palourdes.
L’ancienne usine de pêche W.S. Loggie et la plage Kellys se font face à l’extrémité est du parc, là où la rivière Kouchibouguac se jette dans la baie.
Fontaine était la collectivité la plus peuplée parmi toutes celles détruites pour créer le parc. C’est là qu’était située la maison de Jackie Vautour, le chef du mouvement de résistance contre le parc. Il demeure encore sur ses terres.
Le Shortcut était un sentier reliant les collectivités de Claire-Fontaine et de Fontaine. On peut trouver, le long du sentier, qui est devenu une piste cyclable, la seule maison qui n’a pas été détruite quand le parc fut créé.
Cette partie de la collectivité de Claire-Fontaine était située à côté de l’église, un lieu de rassemblement des résidents qui leur manque encore, quarante ans plus tard.
La rivière Black coulait près de cette partie de la collectivité de Claire-Fontaine. Un pont couvert reliait la collectivité au nord et au sud de la rivière et servait de lieu de rencontre aux jeunes de la région.
Le ruisseau Rankin traversait cette partie de la collectivité de Claire-Fontaine. Le ruisseau attirait des pêcheurs venus de près et de loin.